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YPREMA mentionnée dans un article sur CBM

La semaine passée, YPREMA était mentionnée dans un article sur l’évolution de CBM (Comme d’habitude, cliquez sur les images pour les voir en grand)

Article paru dans le journal l’Echo – Le Valentinois

Conférence Environnementale 2013 – Economie circulaire : le recyclage mis en avant

Les déclarations d’intentions et la feuille de route issues de la Conférence Environnementale 2013 prévoient dès l’automne une table ronde de mise en œuvre pour fixer les échéances rapides d’une évolution vers plus d’économie circulaire. Point particulièrement positif pour YPREMA, la place du recyclage déchets dans cette évolution a été nettement prise en compte.

Parmi les points qui ont particulièrement retenu l’attention d’YPREMA :

La mise en place d’un Plan Déchet pour la période 2014-2020, s’appuyant sur les recommandations du Conseil National des Déchets, comprenant une partie consacrée aux objectifs et moyens de réduire de moitié la mise en décharge d’augmenter le recyclage des déchets non dangereux du secteur du BTP.

La poursuite des travaux en cours sur la sortie du statut de déchets et la publication par l’Etat des bonnes pratiques existantes avec l’amélioration de l’accès à la procédure par les entreprises.

– La volonté de décliner l’économie circulaire comme un projet de territoires :

  • – en améliorant la connaissance des flux de déchets, des coûts et financements de leur gestion,
  • – en élaborant des stratégies régionales d’économie circulaire en faveur du développement économique local, notamment autour des déchets d’activité économique et plus particulièrement dans le secteur du BTP)

Un début d’action rapide avec :

  • – une d’une table ronde de mise en œuvre de l’économie circulaire, dès cet automne, afin de fixer les échéances de travail,
  • – la mise en œuvre dès novembre, du contrat de filière établi lors du COSEI (Comité Stratégique des Eco-Industries) incluant un pacte économie circulaire et recyclage des déchêts
  • – la poursuite et l’adaptation à la feuille de route, du programme de soutien de l’ADEME à la politique « déchets ».

Et si Corinne Lepage a eu raison de rappeler sur Twitter, pendant la conférence, que l’économie circulaire ne se limite pas aux déchets et à leur gestion, leur réintroduction dans le cycle économique en est sans conteste une des pierres angulaires.

Pour YPREMA, cette conférence environnementale 2013 est donc un signal fort envoyé aux acteurs économiques de l’économie circulaire. Une main tendue pour un projet collectif des administrations, des entreprises et des citoyens. Une main qu’il s’agit à présent pour tous de saisir pour avancer ensemble.

 

Circular Economy 100

En février dernier, la Fondation Ellen Mc Arthur, lançait le Circular Economy 100, un programme sur 3 ans, destiné à faciliter le développement et la mise en œuvre de projets autour de l’économie circulaire.

Il s’agit de former les dirigeants de 100 entreprises leaders à la transition vers l’économie circulaire, à faciliter le partage des savoirs et des savoir-faire, à créer des opportunités d’innovation pour mettre en place des solutions et à tisser un réseau mondial de partenaires. Afin d’accélérer la transition de l’économie mondiale vers un modèle plus éco-friendly. Une trentaine d’entreprises adhèrent déjà au projet  parmi lesquelles : Renault, Ikea, Coca-Cola, Unilever, Cisco ou encore Philips.

Le programme propose un module l’enseignement à distance, pour approfondir les connaissances des entreprises adhérentes autour de l’économie circulaire.

L’idée est de mettre l’ensemble des entreprises adhérentes au contact aussi bien d’équipes universitaires spécialisés, que d’administrations ou de start-up ou petites entreprises pionnière ayant fait le choix de partager leur expérience sur le terrain et leur innovations en matière de pratiques, de technologies, de services ou de business model.

Les rapports sur l’économie circulaire, publiés par la fondation depuis 2012 ont attiré l’attention de dirigeants et de politiques, notamment en évaluant le gain économique rapporté par la transition vers une économie circulaire à plus 630 milliards de dollars dans le secteur des biens manufacturés et 700 milliards dans le secteur des matières premières pour les bien de consommation courante.
Un gain essentiellement réalisable grâce à des designs pensés pour le recyclage, de nouveaux modèles de récupération et la mise au point de nouveaux business models plus ouverts à la circularité.

La fondation souhaite donc mettre en place trois pôles de base pour développer l’économie circulaire :

– Un processus de résolution collectif des problèmes économiques
– Une base de donnée des bonnes pratiques et innovations des entreprises, des collectivités à travers le monde, afin de la partager aussi largement que possible
– L’élaboration d’un modèle adaptable pour permettre aux entreprises d’intégrer pleinement l’économie circulaire à leur quotidien

Chaque année, se tient un sommet qui permet de faire le point sur les initiatives engagées, les innovations et les pistes en cours d’exploration. Grande ou petite entreprises, en recherche d’amélioration de ses pratiques ou apporteur d’innovations, tout le monde a à gagner dans cet ambitieux projet.

Plus d’information sur le site de la Fondation Ellen Mac Arthur.

L’économie circulaire en un schéma

L’économie circulaire, pour certains c’est évident, pour d’autres moins. Alors quand il existe un schéma clair et pédagogique, chez YPREMA, on aime. Et on partage !

L’économie circulaire expliquée simplement, par l’ADEME (cliquez pour agrandir)

Graves de mâchefers : des entreprises et des collectivités se mobilisent à travers l’ANGM

3 millions de mâchefers, ou résidus solides issus de l’incinération de déchets ménagers, sont produits annuellement en France et, pour des raisons légales, mis en décharge en tant que « déchets » plutôt que d’être réutilisés en tant que « produits du recyclage ». Face à cette situation, six sociétés, trois collectivités et des experts se mobilisent à travers l’Association Nationale des Graves de Mâchefers (ANGM).

Couramment mise en oeuvre chez plusieurs de nos voisins européens (Grande-Bretagne, Autriche, Pays Bas…), l’utilisation de graves de mâchefers n’est pas encouragée en France, où la réglementation persiste à les considérer comme des « déchets » et non comme des « produits ». Développer l’utilisation de ces matériaux s’inscrit pourtant en droite ligne avec l’objectif Européen de favoriser l’émergence d’une « société du recyclage » – ambition que la France a fait sienne en transposant, en décembre 2010, la Directive cadre Déchets publiée deux ans auparavant. 

La France persiste  néanmoins à ignorer le potentiel de développement de cette filière et à favoriser la mise en décharge plutôt que la réutilisation.

Or, après élimination des ferrailles et des non ferreux, recyclage, les graves de mâchefers peuvent devenir des matériaux alternatifs de qualité, utilisables en travaux publics. Mieux, le recours aux mâchefers recyclés évite aux collectivités des coûts importants de mise en décharge – l’utilisation de mâchefers recyclés permet une économie pouvant aller jusqu’à 75% par rapport à la mise en décharge (une enquête nationale réalisée par AMORCE en 2012 donne un coût de traitement moyen des mâchefers de 28,77€ la tonne). Une ville comme Reims avec une production moyenne de 18 000 tonnes de mâchefers par an peut donc économiser plus d’un million d’euros !

Sauf que… Qui prendrait le risque de mettre des « déchets » dans une route ?

Pour ces raisons, l’ANGM s’est fixée pour objectifs :

– La promotion de l’utilisation des graves de mâchefers en travaux publics,
– L’accompagnement des collectivités territoriales dans la mise en oeuvre des bonnes pratiques
– La contribution à l’obtention du statut de produit pour les graves de mâchefers et la détermination de meilleurs critères normatifs et juridiques.
– L’information et la sensibilisation sur l’utilisations de ces graves.

 « Notre priorité à court terme est de proposer aux pouvoirs publics une nouvelle version de l’arrêté du 18 novembre 2011, qui refuse de donner aux mâchefers recyclés le statut de « produit », explique Guy MOULIN, Président de l’ANGM. Il en va de la survie de la filière et du respect des objectifs nationaux en matière de recyclage».

L’ANGM a d’ores et déjà salué le rapport de lutte contre l’inflation normative, qui préconise une modification de la réglementation vis à vis des graves de mâchefers recyclés, et demandé officiellement aux autorités de prendre en compte ces recommandations (document ci-dessous)

Liste des membres fondateurs de l’ANGM :

Société LINGENHELD ENVIRONNEMENT, société MODUS VALORIS, société MORONI, société TTM, société YPREMA, Communauté d’agglomération de REIMS METROPOLE, société d’économie mixte VALENSEINE, Carl Enckell (avocat), Valorisation Energie Environnement (expert), Pierre SILVESTRE (expert)

 Les membres de l’association sont présent dans 1/3 des régions françaises et représentent 1/4 de la production de mâchefers recyclés sur le territoire.

 

Ils ont parlé d’YPREMA

Ce n’est pas parce que c’est l’été qu’YPREMA ne fait plus parler d’elle.

Le 19 juillet dernier, l’entreprise était mentionnée par Ouest-France pour son activité de ménénat culturel, en direction du cinéma, au sein du Groupe Ouest.

Au début du mois, c’est le Symeed29 (Syndicat Mixte d’Etude pour l’Elimination des Déchets) qui consacrait un article à YPREMA et à son activité de recyclage des déchets, l’illustrant d’un reportage que i-Télé nous avait consacré l’an dernier, mais toujours efficace pour présenter le recyclage de matériaux de déconstruction et ses enjeux.

Enfin, la semaine dernière, c’est le Télégramme qui publiait un court article pour rappeler que les entreprises de la région de Quimper ouvrent régulièrement leurs portes au grand public pour faire connaître leur activité. C’est donc plus particulièrement le site de Pluguffan qui est mentionné. (cliquez sur l’imagepour voir l’article en plus grand)

L’article du Télégramme mentionnant YPREMA

A bientôt ! 

Mâchefer à cheval

L’économie circulaire et l’écologie industrielle font partie de l’ADN d’YPREMA depuis plus de vingt ans. Avoir une activité recyclage, minimiser l’impact de celle-ci sur l’environnement ou encore aider à la préservation des éco-sytèmes avec des actions simples, comme l’installation de ruches sur ses sites, voilà comment se traduit au quotidien  notre éco-responsabilité industrielle. Parmi les particularités YPREMA, le site de Lagny en présente une intéressante.

L’incinérateur local d’ordures du SIETREM génère du mâchefer (résidus solides issus de la combustion de déchets urbains/ménagers) qui est transformé, recyclé et valorisé par YPREMA qui, à son tour, lui transmets ses eaux usées pour refroidir ledit mâchefers au sortir du fourneau.

Faire transporter ce mâchefer par la route aurait été coûteux, polluant et nécessité un grand nombre de rotations de camions, et donc de la nuisance sonore pour les riverains. Beaucoup de remue ménage alors que les deux sites sont distants de 500 mètres sur la même berge de la Marne… Une solution : le fluvial.

Depuis 2004, c’est donc via une péniche tractée par des chevaux que ces mâchefers passent d’un site à l’autre. Une barge étanche en aluminium, pour plus de légèreté, a été spécialement conçue pour cette activité. Elle transporte 100 tonnes de matière première à chaque trajet, soit l’équivalent de 12 camions. La traction équine coûte certes plus cher qu’une utilisation motorisée de la barge mais les bénéfices en terme de coûts demeurent nets par rapport au routier. L’avantage du point de vue de la pollution ou des nuisances sonores est, lui, incomparable.

Anthony Capelosso, palefrenier d’YPREMA, s’occupe avec passion de Kirch et Kadou, les deux chevaux postiers bretons. Ce sont eux qui se relaient pour tracter la barge, à raison de deux halages par jour au maximum par cheval, dix mois par an. En hiver, les deux équidés font relâche et sont bichônnés sur la base équestre voisine de l’UCPA de Torcy et le moteur de la barge prends alors brièvement le relais. Issus de races adaptées à ce type de tâches, ces deux athlètes de haut niveau sont toute l’année entretenus spécifiquement et traités en conséquence : exercices musculaires, exercices de gestion du souffle, régime alimentaire adapté, suivi de leur bien-être sanitaire mais aussi moral. Pas besoin de devoir voyager loin pour devoir prendre soin de sa monture.

Autre détail non négligeable, le chemin de halage réhabilité spécialement pour cette activité est également redevenu une promenade des plus agréables pour les riverains et tous les amoureux des bords de Marne.

Moins cher, moins polluant, moins bruyant, plus durable et plus agréable pour tous, ce « mâchefer à cheval » pourrait donc bien jouer, à son échelle, un rôle d’ « apporte bonheur » ?

 

YPREMA, le miel, les abeilles

Le développement durable, ça ne consiste pas uniquement à être un acteur économique du recyclage.  YPREMA met donc en place des bonnes pratiques industrielles, mais aussi des bonnes pratiques environnementales. C’est ainsi que des abeilles logent désormais sur plusieurs sites de production.

Claude Prigent, particulièrement attentif au développement durable, était interpellé depuis longtemps par la nécessité de protéger les abeilles, principal insecte butineur mais première victime collatérale des pesticides. C’est donc à son initiative qu’en 2011, trois premières ruches ont été installées sur le site de Pluguffan. Un choix d’autant plus logique que ce site avait été le lauréat 2009 du concours local « Maisons et jardins fleuris » catégorie entreprises !

L’expérience ayant été concluante –le miel des abeilles de Pluguffan est très bon !-, trois autres ruches ont été installées fin avril 2013 sur le site YPREMA MORONI de Reims et trois autres devraient venir s’implanter sous peu sur le site d’Emerainville.

Des partenariats sont également mis en place avec des apiculteurs locaux pour l’entretien et la surveillance de la bonne santé des ruchers.

Un apiculteur autour d’une des ruches du site YPREMA de Pluguffan

 

Trois bonnes raisons d’installer des abeilles sur nos sites :

Les sites industriels d’YPREMA sont généralement pensés pour s’intégrer au mieux aux paysages semi-ruraux et péri-urbains dans lesquels ils sont implantés. Ils comprennent donc dès que possible une zone verte, plantée d’essences favorables aux insectes butineurs et, le cas échéant, méllifères. Pour autant les abeilles ne se limitent pas à cet espace, puisqu’elle couvrent un territoire d’un rayon de trois kilomètres autour des sites d’implantation.

La nature de notre activité et notre implantation fait qu’il n’y a pas de diffusion massive d’insecticide autour des sites YPREMA, contrairement aux zones agricoles. Les abeilles peuvent donc s’y épanouir  en toute tranquillité.

Enfin, c’est une manière directe de souligner le côté éco-friendly des sites YPREMA, de sensibiliser le personnel aux problématiques de biodiversité et de mettre en pratique des actions simples de préservation des espèces animales et végétales.

Oh le joli rayon ! (Rucher de Reims, site YPREMA MORONI)

Une quatrième bonne raison, moins officielle, est le plaisir supplémentaire qu’il y a goûter un très bon miel en se disant qu’on y est un peu pour quelque chose !

Yprema dans Green Business sur BFM

L’émission présentée Nathalie Croisé a un faible pour YPREMA et son actualité, nous n’allons pas nous en plaindre, bien au  contraire !

Nous avions partagé le lien vers le site de BFM avec les passages radios de la semaine dernière, voici donc la vidéo de ce nouveau passage dans Green Business, directement sur le blog :


Nous continuons à vous tenir au courant de toute l’actu autour d’YPREMA, bien entendu.

YPREMA sur France Inter et France Bleu

Il y a quelques semaines, la journaliste Nathalie Fontrel s’était rendue sur notre site de Gennevilliers pour réaliser un reportage sur YPREMA.

Son interview de Bertrand Chellet, directeur d’Exploitation, et Franck Charlon, Chef de site, a été diffusée à la fois sur France Inter et sur France Bleu dans les chroniques environnement de ces deux antennes de Radio France.

Nous vous partageons ici les deux extraits, si le reportage est le même, la courte discussion préalable à sa diffusion est différente d’une antenne à l’autre.

YPREMA sur France Inter

YPREMA sur France Bleu

Yprema a également fait l’objet d’un reportage  dans l’émission Green Business de BFM. Nous le partagerons dans un billet ici même dès que nous aurons récupéré le fichier vidéo.

En attendant, vous pouvez toujours le visionner sur le site de BFM TV !